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Améliorer la qualité de ses recrutements en 8 points

May 20, 2021
 
iCIMS Staff
7 min read
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Si l’on ne recrute plus aujourd’hui comme il y a dix ans, ni même comme l’an passé, et probablement encore moins après le confinement, il y a une variable qui ne change pas : un recrutement réussi signifie trouver le meilleur match entre un poste et un candidat. Aussi, il ne tient qu’au recruteur de mettre en œuvre les best-practices tout au long du cycle de recrutement. Avez-vous les bons réflexes ? Car si l’on veut améliorer la qualité de ses embauches, il faut sans doute commencer par challenger ses habitudes, remettre en question sa posture, son discours et ses pratiques.

Pour vous aider à faire le point, voici un vade mecum en 8 points. Suivez le guide !

1. Passez votre processus de recrutement au crible

Chacun éprouve son confort comme une sécurité. En sortir ne veut pas dire se mettre en danger, mais plutôt saisir l’occasion d’un challenge et d’un changement. D’où la nécessité de prendre du recul afin d’analyser les pratiques.

Pour ce faire, il faut d’abord se poser les bonnes questions :

  • Quelle(s) étape(s) dans le processus de recrutement peuvent-être améliorées ? Comment pourrait-on améliorer la qualité des candidatures reçues ? Ou celle des candidats recrutés ?
  • Quelle source performe le mieux ? Laquelle a la préférence des (meilleurs) candidats ? – vous pouvez notamment calculer à cet effet le ROI de vos outils de recrutement et de vos sources.
  • Que recherche-t-on vraiment chez nos candidats ? Les parties prenantes au recrutement sont-elles en accord sur les critères recherchés ?
  • Avez-vous les bons outils pour que chaque étape de votre processus soit un succès ?

Les réponses à ces questions constitueront pour vous une feuille de route, le préalable aux changements à apporter pour mieux recruter. N’hésitez pas aussi à ajouter à vos grilles d’évaluation des coefficients plus importants aux critères qui vous semblent fondamentaux.

2. Soigner l’image de l’entreprise

Les apparences que l’on se donne aiguillent généralement la confiance que l’on vous prête. Ne négligez pas l’importance de l’expérience candidat que vous offrez. Il existe de plus en plus de vitrines Web pour présenter son entreprise, la première restant le site Carrières. Or, selon le baromètre EASYRECRUE/HEC, les entreprises françaises et européennes ont encore du pain sur la planche pour améliorer l’expérience candidat : il faut en moyenne 41 clics pour postuler à une offre et dans 3/4 des cas, il faut un compte pour déposer sa candidature. Trop longs et fastidieux, les processus de candidature découragent souvent les meilleurs candidats. À revoir !

Découvrez comment rendre vos sites carrières engageants

Toutefois côté design et animation des pages, les entreprises ont compris l’enjeu et soigne plus que jamais leur image de marque. Ainsi, pour rassurer les postulants sur les valeurs qui comptent pour l’entreprise et/ou pour s’assurer qu’ils soient en accord ces valeurs, il est essentiel de leur ouvrir les portes de l’entreprise avant même qu’ils n’en franchissent le seuil. On ne transige plus avec la transparence : présentation des locaux, des métiers, témoignage de collaborateurs,… la vidéo est reine.

D’autres moyens pour soigner son image existent, comme par exemple le site Welcome to the Jungle qui accompagne les candidats dans leur recherche d’emploi. C’est une fenêtre formidable pour les candidats qui voudraient mieux vous connaître. Ceux-ci veulent pouvoir se projeter dans l’entreprise et dans leur futur métier. D’où l’importance du contenu, de certains détails qui comptent, en particulier des vidéos de collaborateurs. Quels meilleurs porte-voix pour votre entreprise ?

3. Rédiger une offre claire et spécifique et faciliter son accès

La rédaction de l’offre d’emploi est capitale. Elle ne doit pas laisser place au doute sur la nature du profil recherché, ni sur celle du poste à pourvoir. Notons que de manière générale les candidats seront frustrés si l’offre ne mentionne pas le nom de l’entreprise (encore trop souvent on peut lire ‘une grande entreprise de transport’) et si elle peint le portrait du « moutons à cinq pattes » – 5 postes en 1 ou des compétences requises trop diverses.

En bref, ils veulent pouvoir se renseigner sur leur futur employeur et ne pas être pris pour des couteaux suisses. La description du poste à pourvoir est donc un élément clé sur lequel il faut porter tous ses efforts.

De plus, selon le baromètre cité précédemment, trouver une offre sur votre Espace Carrière ne doit pas être le parcours du combattant pour le candidat qui aura plus de chance de voir sa candidature aboutir si l’offre correspond à son profil. Un chatbot sur votre site carrière peut être un excellent moyen de les guider, d’en découvrir plus sur vous et sur les offres et même de les intégrer directement au processus de présélection.

4. Présélectionner les candidats : le choix de la vidéo

Est-il bien utile de détailler les avantages de l’entretien vidéo ? Outre le gain de temps, d’énergie mais aussi d’argent, elle permet de s’assurer que la personnalité du candidat et ses soft skills, non identifiables sur un CV, correspondent à la culture de l’entreprise, à l’équipe et à la nature du poste. La présélection permet d’établir rapidement une shortlist des meilleurs candidats : ceux que l’on choisit de rencontrer sont ainsi les plus adéquats, a priori. Elle permet aussi d’impliquer des acteurs généralement absents lors des phases de présélection, favorisant la collaboration et l’engagement des équipes, notamment les managers à qui il faudra donner les bonnes pratiques pour évaluer les vidéos.

5. Personnaliser et adapter son discours en entretien

Nous l’avons évoqué plus haut : les candidats sont de plus en plus avertis. Pour séduire les meilleurs d’entre eux, il est indispensable de s’affranchir des discours convenus, des ritournelles de l’entretien. Après le manque de précision sur le poste, un discours stéréotypé est en effet ce qui irrite le plus les candidats en entretien.

Personnaliser son discours, c’est donner de la considération au candidat, lui montrer qu’il n’est pas un parmi d’autre, que son parcours et sa personnalité ont éveillé votre intérêt, bref, qu’il compte. Un entretien réussi, c’est le constat des compétences et la naissance d’une affinité. Entre candidat et recruteur, le facteur humain demeure prépondérant.

 6. Poser les bonnes questions

Ce point est étroitement lié au précédent. De fait, on personnalise son discours en posant des questions pertinentes, celles qui permettent d’obtenir des réponses substantielles. Tourner autour du pot, tester le candidat sur des sujets sans lien avec les missions du poste, ou pire, s’aventurer sur le terrain glissant des questions personnelles, c’est risquer de s’aliéner un talent précieux et de perdre son temps.

Les bonnes questions, ce sont celles qui seront adaptées, en fonction de l’interlocuteur, aux critères que l’on cherche à évaluer. Par habitude, les recruteurs s’apercevront qu’ils posent in fine toujours les mêmes questions au risque bien souvent de s’éloigner de ce qui importe vraiment : l’adéquation à un poste spécifique. Il faut donc être vigilent dans l’élaboration de son questionnaire d’entretien : toutes les questions sont-elles utiles ? Me permettent-elles d’évaluer l’ensemble des critères attendus ? Prendre ce temps de la réflexion s’avérera être un véritable gage d’efficacité.

Retrouvez notre top 100 des meilleurs questions à poser pour identifier les soft skills !

7. Oser les cas pratiques

Pour s’assurer des compétences d’un candidat, planifier un exercice pratique (business case) pour le mettre en situation réelle (simulation de vente, prise d’appels téléphoniques…) se révèle souvent des plus utiles. Il est facile de tricher sur ses compétences, gonfler son CV ou se vendre avec des qualités imaginaires, mais on trompe difficilement la mise en situation.

Le cas pratique permet en outre de révéler certains talents sur lesquels on n’aurait pas forcément misé, et qui se distinguent in medias res, comme stimulés par l’exercice, par une approche concrète où seules les compétences et l’expérience s’expriment. Pour cela vous pouvez utiliser le bon vieux pack office ou créer vos propres business cases dans un outil dédié pour faciliter l’étude des résultats et la comparaison des candidats.

8. Recruter et intégrer !

Il est peut-être opportun de rappeler que le recrutement ne s’arrête pas à la signature, et qu’un recrutement réussi se mesure dans le temps. Si vous avez convaincu une perle rare de signer chez vous, vous pouvez légitimement vous en féliciter. Encore faut-il lui donner envie de rester, le plus longtemps possible.

Il faut donc lui montrer à quel point vous êtes heureux de la voir rejoindre l’entreprise, soigner son intégration dans l’équipe, prendre le temps de l’accueillir, lui donner celui d’arriver. « Rien n’est jamais acquis à l’homme » ; le recruteur hélas, n’échappe pas à la règle. Pour mettre toutes les chances de son côté, il paraît essentiel aujourd’hui de proposer une expérience candidat adaptée. Une expérience qu’il ne tient qu’à vous de valoriser, en vue d’améliorer la qualité de vos recrutements.

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